Le commissaire européen Nicolas Schmit considère que le Sommet social de Porto servira à montrer que le modèle social européen « n’est pas un fardeau, mais un signe distinctif et un avantage » de l’Union européenne.

Sommet social
Le Sommet va démontrer que le modèle social européen est un « avantage »
Nicolas Schmit, Commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux © Photographer: Claudio Centonze, European Union, 2021, Source: EC - Audiovisual Service
“ Tels sont les messages que nous désirons transmettre, en compagnie des États membres, la semaine prochaine à Porto : nous voulons assurer aux citoyens que nous avons appris les leçons de la crise passée, nous voulons souligner que notre modèle social n’est pas un fardeau, mais un signe distinctif et un avantage qui nous a permis de mieux naviguer que d’autres régions du monde durant la pandémie. ”
Nicolas Schmit, Commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux
Avançant que l’« investissement dans les services sociaux » s’est révélé « critique dans la réponse à la crise » provoquée par la pandémie, le commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux a qualifié le Sommet d’« étape importante pour l’Europe » et pour ses institutions. D’autant plus, a-t-il poursuivi, que la pandémie « a coupé court à un progrès de plusieurs années » en ce qui concerne les taux d’employ de l’UE et qu’elle a freiné « les initiatives et la lutte » de la Commission contre le chômage, créant « nombre de nouvelles incertitudes ».
Rappelant que la Commission européenne a fait de « la transformation et [de] la modernisation de l’économie » l’une de ses priorités – via la double transition verte et numérique –, Schmit a souligné que cela signifie que « les emplois sont en train de changer et que certains vont certainement disparaître ». C’est pourquoi, a-t-il affirmé, « le sens d’une Europe sociale est avant tout d’aider les travailleurs à s’adapter au changement et à garder un rôle pertinent dans l’économie de demain ».
« Nous sommes tous conscients de la grande diversité de nos systèmes sociaux, mais, en même temps, nous devons travailler à l’établissement d’une plus grande convergence en faveur du progrès social dans toutes les régions d’Europe, car nous ne pourrons pas avoir une économie européenne intégrée sans qu’il y ait aussi une convergence sociale entre les États membres », a-t-il déclaré.
*en collaboration avec LUSA