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Sommet social

Le Sommet social de Porto débute aujourd’hui, afin de définir les politiques de l’UE pour les dix prochaines années

07 mai · 09h00

Le Sommet social de Porto débute aujourd’hui, réunissant les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, les partenaires sociaux et la société civile, afin de définir l’agenda social de l’Europe pour les dix prochaines années.

Moment central de la présidence portugaise du Conseil de l’UE, ce Sommet a l’intention de déboucher sur un engagement des parties à l’égard de la mise en œuvre du Plan d’action sur le Socle européen des droits sociaux, présenté en mars par la Commission européenne.

Ce plan établit trois grands objectifs pour 2030 : un taux d’emploi d’au moins 78 %, 60 % des travailleurs participant chaque année à des activités de formation et une diminution du nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale d’au moins 15 millions de personnes, dont 5 millions d’enfants.

La séance d’ouverture du Sommet social, au Centre de congrès Alfândega do Porto, avec la participation du Premier ministre du Portugal, António Costa, et de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est prévue à 14h00 (heure de Lisbonne). Elle sera suivie, tout au long de l’après-midi, de séances de travail sur l’emploi, les qualifications et la protection sociale, ainsi que d’interventions de représentants des partenaires sociaux, de la société civile et des institutions européennes.

Pour clore cette journée de travail, António Costa, accompagné du président du Parlement européen, David Sassoli, du président du Conseil européen, Charles Michel, et de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, donneront une conférence de presse.

Quatre ans après le Sommet de Göteborg, en Suède, le Sommet social de Porto se distingue par sa volonté d’obtenir un engagement non seulement au niveau institutionnel, mais aussi auprès des partenaires sociaux et de la société civile. Une portée qui permet au Premier ministre du Portugal, António Costa, d’avoir confiance en l’adoption du premier « accord interinstitutionnel » de l’histoire de l’UE et en la « solide approbation politique » donnée au Socle européen des droits sociaux.