Le Sommet social de Porto, qui se tient ce vendredi, permettra d’établir que « la partie centrale du foyer européen » soit consacrée à la dimension sociale, qu’il est « urgent » de renforcer, déclare le ministre d’État et des Affaires Étrangères du Portugal.
Augusto Santos Silva affirme que l’objectif de la présidence portugaise du Conseil de l’UE est de « renforcer la dimension sociale, et c’est le moment de le faire. Pour deux raisons : d’abord, parce que nous sommes confrontés à une crise économique et sociale très profonde (en raison de la pandémie de COVID-19) et nous voulons donc que la reprise soit juste et ne laisse personne en arrière ».
Ensuite, ajoute le ministre, la présidence portugaise travaille actuellement à ce que la reprise économique de la crise soit, « en même temps, une transformation : nous voulons que l’économie devienne plus écologique, plus verte, en profitant pleinement de l’énorme potentiel des technologies de l’information et, donc, qu’elle soit plus numérique ».
Pour cela, conclut-il, « il faut que les systèmes de formation et de qualification soient plus accessibles, il faut que les politiques de l’emploi soient plus actives et il faut renforcer les mécanismes de protection sociale ».
Le Sommet social de Porto, qui se déroulera dans le Centre de congrès d'Alfândega, au bord du Douro, précède la réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, qui se tiendra également à Porto, et lors de laquelle la présidence portugaise du Conseil espère obtenir l’engagement écrit des 27 États membres pour la mise en œuvre du Socle européen des droits sociaux, un ensemble de 20 principes visant à placer la dimension sociale au centre des politiques européennes.
*en collaboration avec LUSA
