Appliquer effectivement la devise de l’Union européenne « Unie dans la diversité » a été le mot d’ordre du premier Sommet européen contre le racisme, qui a eu lieu aujourd’hui.

 

En soutenant que « les outils pour combattre la discrimination doivent être aussi concrets que l’expérience même de la discrimination », la ministre portugaise d'État et de la Présidence du Conseil des Ministres, Mariana Vieira da Silva, a affirmé que la Commission européenne (CE) et les États membres doivent s’engager dans un dialogue ouvert et soutenu pour mettre en œuvre des politiques plus effectives de combat contre le racisme.

 

Mariana Vieira da Silva a réitéré l’implication de la Présidence portugaise du Conseil de l’EU pour faire avancer le Plan d’action de l’Union européenne contre le racisme 2020-2025. Présenté par la CE en septembre 2020, le plan prévoit que chacun des 27 États membres adopte des plans nationaux contre le racisme et la discrimination raciale jusqu’à la fin de l’année 2022.

Utiliser la race et la couleur comme une offense n’est pas liberté d’expression

Dans le message qu’elle a adressé au sommet, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné qu’« il nous faut envoyer un message fort contre le racisme dans toute notre Union. Si nécessaire, à travers le recours au droit pénal. C’est clair et simple : dans notre Union, l’utilisation de la race et de la couleur comme une offense n’est pas liberté d’expression. C’est un crime ».

 

Ursula von der Leyen a ajouté que les politiques qui sont en train d’être mises en place contre le racisme « sont passées au niveau suivant, avec une mobilisation de tous les instruments », tels que de nouvelles règles et un financement européen, afin qu’il soit possible de mener à bien cet engagement.

 

Le premier Sommet européen contre le racisme a été co-organisé par la Commission européenne et par la Présidence portugaise du Conseil de l’UE, en coopération avec l'Intergroupe antiracisme et diversité du Parlement européen.