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Les conditions sont réunies pour une reprise économique rapide, jusqu’aux niveaux d’avant la pandémie – João Leão

Sommet de la reprise

30 juin · 20h15

© Présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne 2021 

Le ministre d’État et des Finances du Portugal considère que « le pire moment de la crise économique est derrière nous » et que l’Union européenne a « les conditions pour assister à une reprise rapide de l’économie au cours de prochains mois, jusqu’à des niveaux d’avant la pandémie ». C’est pourquoi, défend João Leão, c’est le moment de réfléchir « aux principaux défis » de l’avenir.

 

C’est dans cet objectif que la présidence portugaise du Conseil de l’Union européenne a organisé, le dernier jour de son mandat, le Sommet de la reprise, qui a réuni à Lisbonne des économistes, des politiciens et des représentants des institutions européennes. Elle y a annoncé la création d’un Groupe d’experts des présidences portugaise, slovène et française.

“ La présidence portugaise, conjointement avec celles de la Slovénie [qui lui succède le 1er juillet] et de la France [qui se tiendra tout au long du premier semestre 2022], a décidé de la création d’un Groupe d’experts de haut niveau, qui poursuivra la réflexion que nous avons lancée ici. ”

João Leão, ministre d’État et des Finances du Portugal

Cette réflexion, a continué João Leão, « portera sur l’héritage de la crise, sur les mesures nécessaires pour promouvoir la croissance potentielle de l’économie européenne et sur les manières dont la politique économique de l’Union européenne peut répondre à cet objectif ». Le ministre a affirmé que « d’ici la fin de l’année » il sera possible de connaître les résultats du travail réalisé.

L’avenir de l’économie européenne dépend de l’investissement en R&D

Lors de son intervention inaugurale, à laquelle ont aussi participé les ministres des Finances slovène et français, João Leão a fait remarquer que l’UE n’investit que 2,1 % de son PIB en recherche et développement, un pour cent moins que les États-Unis d’Amérique.

 

« Parmi les 30 plus grandes entreprises technologiques du monde, seules deux sont européennes », a affirmé le ministre. « L’avenir de l’économie européenne devra obligatoirement passer par le renforcement de la manière dont elle se situe face aux autres grands blocs économiques, notamment en matière de neutralité carbone, d’innovation technologique et des principales technologies », a-t-il conclu.