Le Premier ministre António Costa a reçu le 5 janvier dernier, à Lisbonne, le Président du Conseil européen, Charles Michel, à l'occasion de la première rencontre officielle de la présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne. Lors de leur rencontre, les deux leaders ont discuté les priorités du programme de la PPUE et le calendrier des dossiers dont la présidence portugaise aura la charge jusqu'au mois de juin.
Au cours de la conférence de presse, le Premier ministre, qui a rappelé en premier lieu la nécessité et l'urgence de la relance économique, a fait l'éloge de « l'extraordinaire travail de la présidence allemande » et a affirmé qu'était à présent venu « le temps d'agir » ; c'est-à-dire le temps de mettre en pratique les décisions prises pour assurer une relance juste, verte et numérique, objectifs qui constituent, précisément, la devise de la présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne.
António Costa a expliqué que la reprise économique reposerai sur deux piliers fondamentaux : les transitions climatique et numérique d'une part, qui constituent une opportunité pour le développement des économies européennes, et l'implémentation d'un pilier européen des droits sociaux d'autre part, clef de la création d'une base solide pour affronter les défis que cette double transition représente. Invertir dans la formation, la qualification et l'innovation, tout en garantissant un haut niveau de protection sociale sera, selon le Premier ministre, la condition d'une transition qui profite à tous et qui ne laisse personne de côté.
Garantir l'autonomie stratégique d'une Europe ouverte au monde est une autre grande priorité de la présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne. Sur ce point particulier, le chef du gouvernement a notamment rappelé la nécessité d'approfondir les partenariats avec les pays d'Afrique et les étroites relations avec les États-Unis, de renforcer les relations avec l'Amérique latine et de garantir l'ouverture de l'Union européenne à l'Asie, à travers le sommet UE-Inde, ainsi qu'à travers l'avancée des accords commerciaux dans la région Inde-Pacifique.