La présidence portugaise du Conseil de l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement organisent un mois de dialogue entre partenaires africains et européens sur la transition et l’investissement verts.
La première des 25 conférences intitulées Green Talks a eu lieu hier en format virtuel à partir de l’ambassade du Portugal à Dakar, ouvrant la voie Forum de haut niveau UE-Afrique sur l’investissement vert qui se tiendra à Lisbonne le 23 avril. D’ici là, des débats auront lieu dans d’autres capitales européennes et africaines.
Ce forum vise à mobiliser des projets, des partenariats et des ressources financières en faveur de la croissance en Afrique dans le contexte du développement durable, de la transition et de l’investissemen verts, ainsi que de la reprise post-pandémie.
Augusto Santos Silva, ministre d’État et des Affaires étrangères, a rappelé à cette occasion que sept des dix pays du monde les plus touchés par le changement climatique — dont le Mozambique — se trouvent en Afrique, mais que le continent africain est responsable de moins de 5 % du total des émissions mondiales de gaz à effet de serre et qu’il regorge de sources d’énergie renouvelables.
« Il y a donc à la fois une question de justice et une question de rationalité qui se posent », a déclaré le ministre, affirmant que la coopération entre l’UE et l’Afrique doit être renforcée « non seulement dans les discours, mais aussi à travers des actions concrètes, bien conçues et adéquatement financées ».
Le vice-président de la Banque européenne d’investissement, Ricardo Mourinho Félix, a rappelé pour sa part que l’institution « dispose d’un bilan exemplaire en matière de soutien aux investissements à fort impact en Europe et en Afrique » et que la participation de la Banque à cette série de conférences Green Talks et au Forum vise à « favoriser un partage mutuellement bénéfique » d’expériences en vue d’intensifier l’utilisation des énergies propres et la riposte aux transitions climatiques.
